vendredi ven 14 juin 2019

Mission de prospection à Montréal, une expérience incroyable pour les CI2

La préparation de la mission a débuté dès Septembre 2018 avec la recherche d’entreprises pour chacun des groupes. Une fois l’entreprise trouvée, c’est à ce moment-là que les recherches ont débuté : analyse du secteur pour chacune des marques (produits de beauté, épicerie fine, mode féminine, nourriture infantile, accessoires de mode…), base de données des prospects à rencontrer, élaboration d’outils d’aide à la vente et prise de rendez-vous afin de pouvoir rencontrer les prospects directement  dans leur bureau à Montréal. Cette préparation a été dense et fructueuse mais surtout très bénéfique pour les étudiants, car cela nous a permis de mettre en œuvre toutes les notions acquises et d’être dans une situation réelle et professionnelle.

Le 17 novembre, début de la mission : départ plutôt matinal avec le souci de ne pas rater l’avion, mais surtout bien chargés avec nos affaires pour affronter les -15°C prévus.

Une fois arrivés malgré les 6 heures de décalage horaire, les groupes ont chacun suivi leur planning de prospection, organisé au préalable et adapté au cours de la semaine en fonction des contraintes (présence des prospects au moment de la visite, prise de rendez-vous, recueil d’informations, déplacements dans les quartiers).

La semaine a été aussi rythmée par des visites organisées par Madame Bureau et Madame Leprêtre. Le lundi, nous avons pu visiter le port de Montréal et assister à une conférence donnée par Yves Gilson. Monsieur Gilson nous a ainsi expliqué que le port de Montréal est un moteur économique pour la ville et qu’il représente aussi un avantage conséquent au niveau des  échanges avec l’international grâce à une superbe maquette présente dans la salle.

Le lendemain, nous avons eu une conférence chez Business France par Isabelle Raux et Thomas Dubuis sur « Les perspectives et le développement des entreprises françaises au Canada ». Nous avons pu échanger par groupe avec Madame Raux, sur les conseils et recommandations sur les produits présentés et les marchés concernés. Puis nous avons terminé par la visite et la conférence à l’ESG-UQAM, par Nancy Moreau et Benoît Chalifoux «Parcours académique à l’UQAM, formation et perspectives de carrière ». Cette conférence a permis pour certains de se projeter dans des études futures au Québec.

Ainsi en parallèle, la prospection a continué pour tous les groupes. Ces rencontres ont été fructueuses, pour certains groupes tels que Max Daumin ou Centifolia, ces négociations ont abouti à une volonté des prospects d’acheter des produits en provenance de France.

 En outre, le temps a été assez rude durant cette semaine, -15°C pour les jours les plus froids, ce qui rendait assez difficile les jours de prospection. Cependant la ville étant en partie souterraine, cela facilitait nos déplacements.

Nous avons donc pu découvrir Montréal et ses coutumes lors des visites et des jours libres (weekend) : au niveau gastronomique, la poutine est le plat typique de la ville. Puis certains ont pu assister à un match de hockey, sport national au Canada et d’un point de vue historique, nous avons pu visiter le Mont-Royal, colline emblématique de la ville gorgée d’histoire avec une vue imprenable sur la ville de Montréal et son fleuve, le Saint-Laurent.

Le suivi de cette mission s’est fait directement au retour de Montréal, par un rapport final à rendre aux professeurs. Ce dossier avait pour but de rendre compte des RDV planifiés et de la prospection menée, ainsi que d’un bilan socio-culturel et d’un bilan personnel. Cette mission nous a tous énormément apporté, mais chacun à sa manière. Du point de vue personnel, cette mission nous a permis de nous plonger dans une situation concrète, en menant à bien un projet à travers des négociations et des échanges avec des personnes québécoises, issues  d’une culture différente de la nôtre mais néanmoins présentant certaines similarités . En effet, se retrouver en situation réelle permet de se rendre compte des atouts et des faiblesses de nos produits et de pouvoir rebondir sur celles-ci. Ce qui n’est pas forcément possible lors de situations simulées.

Ainsi, la méthode apprise en amont peut être reprise et prend tout son sens. Cette mission nous a donc permis de savoir comment se coordonner à plusieurs pour que le groupe fonctionne et se répartir les tâches selon nos facultés personnelles afin que le travail soit plus efficace.

Blanche MALBRUNOT

Montréal