Histoire de l’établissement
1789 : La Révolution
En juin-juillet 1790, à Notre-Dame, accompagnées de la famille Royale et des prêtres de Saint-Sulpice, elles prient pour que « la Religion soit conservée dans le Royaume de France ». Madame de CARCADO et Madame de SAISSEVAL font alors le vœu de s’occuper des pauvres et des délaissés « après la Tourmente ».
1794 : La Terreur
Pendant la Terreur, Madame Elisabeth meurt guillotinée. Madame de CARCADO reste en France. Elle s’engage avec enthousiasme dans la Société religieuse Des filles du Cœur de Marie dont la Supérieure est Adélaïde de Cicé, société d’un style nouveau qui permettait d’être apôtre de la foi dans le plus complet anonymat.
Madame de Cicé lui confie la direction de la Société avant de rejoindre le Père de CLORIVIERE à Rouen. Madame de SAISSEVAL émigre en Angleterre avec sa famille. Une vie difficile commence pour elle. On la voit mendier dans la rue, accompagnée de sa servante. Elle revient en France pendant le Directoire et retrouve Madame de CARCADO. Elle entre à son tour dans la Société religieuse Des filles du Cœur de Marie.
1803 : l’œuvre des enfants délaissés
Toutes deux veuves, fidèles à leur vœu, elles ouvrent un atelier dans le quartier Notre-Dame des Champs où elles vont former des jeunes d’origine très diverse, enfants de l’aristocratie ou du peuple parisien, pour leur donner un métier et leur trouver du travail alors qu’ils traînaient dans la rue, ayant perdu leurs parents pendant la Révolution: c’est L’OEUVRE DES ENFANTS DÉLAISSES.
Après la mort d’Adélaïde de Cicé en avril 1818, c’est Madame DE SAISSEVAL qui devient la Seconde Supérieure de la Société du Cœur de Marie. Elle le restera jusqu’en 1849.
2011 : le troisième millénaire
Avec plus de 1 200 élèves de tous milieux et de cultures diverses, le Lycée CARCADO-SAISSEVAL, association à but non lucratif, et sa communauté éducative sont aujourd’hui les héritiers de cette oeuvre créée en 1803. Ils sont responsables de la valorisation de cet héritage au début du troisième millénaire et continuent de se sentir engagés pour l’accueil de chaque jeune et pour la préparation à sa vie d’adulte tant personnelle que professionnelle.