jeudi jeu 31 octobre 2024

Quand Gaya paraît…

Quand Gaya paraît...

Quand Gaya paraît…

Un jour d’automne, Carcado Saisseval se réveille loin de l’ébullition quotidienne de l’arrivée matinale des lycéens et étudiants carcadiens. Et pour cause, ce sont les derniers jours de vacances de Toussaint.
Quelques personnes cependant sont présentes, des adultes en activité mais aussi quelques jeunes venus travailler au calme. Un camion discret se gare devant la grande porte cochère. Un étrange et volumineux colis est déchargé avec délicatesse et introduit dans le lycée. Stoppé par l’homme à l’accueil, le livreur annonce :
– Je livre le Gaya.bike
– Le quoi ?
– Le Gaya ! le vélo électrique
– ???

Ce vélo n’est pas un simple vélo introduit dans le paysage quotidien du lycée. C’est une promesse faite par C. NIOL à la pré-rentrée. Une promesse de facilité, de rapidité et d’éco-responsabilité pour les professeurs et le personnel pour leurs déplacements professionnels en cours de journée : par exemple la navette Raspail-Vaugirard-Raspail.

Son cadre chic, élégant couleur crème attire les regards et il semblait presque prêt à s’élancer tout seul sur les chemins pavés qui menaient aux différentes ailes de l’établissement.

Le vélo est stationné proche de l’entrée et du bureau de la vie scolaire. Une première personne, curieuse, s’approche et sent immédiatement l’appel de ce nouveau mode de transport. Elle se souvient bien que fin août, lors de la réunion de pré-rentrée, Mr NIOL avait annoncé que le vélo serait mis à la disposition de tous, pour les déplacements courts en ville, les rendez-vous externes, ou simplement pour circuler sans stress dans la journée.

Le responsable des services généraux prend le guidon, un peu hésitant, mais avec un sourire radieux à l’idée d’être le premier utilisateur carcadien de ce nouvel engin. Il appuie sur le bouton de démarrage et tout devient facile. Le moteur se met en marche silencieusement et, en quelques coups de pédales, il sent déjà l’assistance électrique l’accompagner, d’un seul geste, quitte le 121 et s’engage dans le bd Raspail. Le site Vaugirard n’est qu’à quelques minutes. Pas de stress, pas de bouchons, juste une sensation de liberté.

Bientôt, des enseignants et membres du personnel vont suivre l’exemple : le Chef d’Etablissement pour sa réunion de chefs, le Directeur Administratif et Financier pour son RV à la banque, le responsable des services généraux pour emporter des colis à Vaugirard, les profs d’anglais, de com, de management… Un vélo suffira-t-il à satisfaire tous les désirs ?

Et même la chargée de com y met sa touche personnelle : le logo du lycée sur la fourche et le caisson de transport assure une publicité mobile.

Le vélo devient un acteur central de la vie carcadienne. Il traverse les rues du quartier, facilite la vie de tous ceux qui l’adoptent. Chaque trajet, aussi court soit-il, est une victoire contre le stress quotidien, une contribution minuscule mais significative à la réduction des émissions de CO2.

Et ainsi, jour après jour, le vélo électrique devient bien plus qu’un simple objet de mobilité. Il incarne une nouvelle manière de penser : un lycée moderne, tourné vers l’avenir, conscient des enjeux écologiques et du bien-être de son personnel. Un vélo qui, dans son silence et sa discrétion, change petit à petit la manière dont chacun envisage ses trajets, ses habitudes, et son rapport à la ville.

Et qui sait… peut-être que Gaya aura un petit frère d’ici peu….